La goutte au milieu de l'Amer
Je suis devenue accroc au red bull sans sucre. J’aime cette odeur hyper bubble-gum et ce goût qui pique. Oui, tout comme le coca-light, je sais que c’est toxique pour mon organisme. Comme je m’en branle … Vu tout ce que j’avale pour tenir la route c’est pas un peu de Taurine qui va me tuer. Juste une goutte d’eau au milieu de l’Amer…
J’aime les substances qui rendent dynamique. Si j’en avais les moyens j’irai piocher du côté obscur de la blanche quotidiennement. Cela doit être lié à ma léthargie pessimiste cet attrait pour la vitesse, la rapidité voire à plus long terme : la destruction.
Quand j’ai repris mon traitement il ya quelques mois, j’ai traversé une période d’anorexie jumelée avec une période de cigarette-maniaque. Quasiment un paquet par jour. C’était trop bizarre j’étais en état d’éveil permanent… Je flottais c’était magnifique.
Finalité j’ai fais un malaise en cours. Je crois que mon psychiatre avait décidemment eu la main trop trop lourde sur l’Effexor.
J’ai des périodes d’anorexie et de boulimie qui se suivent et ne se ressemblent pas ; ce ne sont que les symptômes d’une autre maladie que j’appelle « Dépressionisme Soleil Couchant ».
Je ne veux pas me proclamer atteinte de TCA c’est trop à la mode, trop fashion et surtout je vis assez bien ma relation avec la bouffe. Mis à part des vomitos de temps en temps, une lecture automatique de chaque emballage ; un calcul mental quotidien des calories que j’ai ingurgité le soir dans mon lit. Une impossibilité de faire des courses pour le long terme sous peine de faire un pétage de plomb nutritionnel. Le devoir de TOUJOURS finir mon assiette …
Si si si. Je l’affirme. Je ne suis pas atteinte de TCA c’est trop à la mode, trop fashion et surtout je vis assez bien ma relation avec la bouffe.
Non non non. Je ne fais aucun déni.
Ce qu’il y a de marrant c’est que je peux parler de ma Dysthymie, de mes insomnies, de ma bisexualité… De mon alcoolisme parfois…De ma période scarificatrice… Mais parler de ma relation avec la bouffe, je ne peux pas. Comme si je touchais à quelque chose de sacré.
Je suis parfaitement consciente que ce rapport à la nourriture est le résultat de l’éducation rock’n roll que j’ai eu. Je suis aussi parfaitement consciente aussi que c’est parce que je suis en colère que je me fais du mal par n’importe quel moyen.
Mais quand même. La bouffe, c’est sacré. Vaut mieux rien dire. Ca passera tout seul qu’ils disent.
Pix : Google