L'Orchidée sauvage (Wild Orchid) - 1990

Otis est Emily, une jeune femme arrivée depuis peu à New-York pour un entretien d'embauche dans un cabinet d'avocats international. Elle est immédiatement engagée et envoyée à Rio de Janeiro, accompagnée d'une cadre dirigeante, Claudia (Bisset) pour aider à l'avancement des travaux d'un luxueux hôtel de plage.
Mais Claudia doit partir en Argentine pour affaires. Emily se retrouve seule à diriger les travaux. Elle est présentée à un énigmatique ami de Claudia, Wheeler, un millionnaire marginal. Emily est intriguée par Wheeler et succombe à ses charmes. Mais Wheeler est plus intéressé à la soumettre à une série de tests psychologiques et sexuels dans le but de la désinhiber et de l'autoriser à vivre une vie sexuelle plus libre.
Mais lui-même ne s'autorise pas à exprimer ses sentiments réels. À la longue, elle arrive à briser la carapace que Wheller s'était créée au fil des années.
Donc je m'attèle à la tâche et déjà dès le générique ça fleure bon le bon film érotico-dominical de la sixième chaîne.
Là où 9 semaines apportait de la pêche et de la bonne humeur, ce navet film est d'une lenteur abominable et la sous Kim Basinger - Carré Otis n'a même pas assez d'envergure physique nécessaire pour m'interpeller - sans parler de ses talents de comédienne. Elle est à l'image des 104 minutes d'ennui que j'ai passé... Vulgaire, creuse et lisse d'inconsistance. Quant à Mickey Rourke, on arrive déjà à appercevoir le début de la déchéance des années 90 et on se surprend à hurler devant son écran : " Maiiiiiiis merd-euh ! Qu'est-ce tu branles dans ce film ? "
Quant au scénario... C'est exactement ça : une sous nouvelle érotique digne d'un bon Arlequin mélangé avec un soupçon - je dis bien un soupçon - de Sade. Et encore. Les scènes qui doivent émoustiller le spectateur tombent à plat . Enfin ... Si, je dois quand même l'avouer le bel Appolon de la plage qui débarque d'on ne sait pas où m'a légèrement divertie . Du moins autant qu'une pub pour Armani.