Homelands ...

En ce moment, il m'arrive de me demander si je suis toujours la même personne. Ne croyez pas que j'ai des accès de schizophrénie ou quoi que ce soit d'autre, mais entre les retrouvailles de gens de mon collège, des anciens militants de mon orga anar' sur facebook, plus ce qui est en train de se passer actuellement dans ma vie ces derniers mois, il m'arrive d'avoir le tournis.

Je me suis découverte une passion pour l'économie.

Etonnant ?

Pas tant que cela, pour quelqu'un qui est dit altruiste et philosophe à ses heures perdues ...

J'aime passionnément mes cours d'éco qui ont lieu dans ma formation d'Assistante de Direction ( c'est ce que j'ai décidé de faire cette rentrée : po-si-ti-ver et arrêter de dire BTS de pouf ).
Quant à mes cours de droit, c'est un peu plus dur, mais j'apprends énormément de choses.

En fait, dans ma formation, ce qui me fait vraiment chier, c'est qu'il n'y a pas assez de matières que je considère intéressantes et trop de cours de secrétariat ...

Bon, en même temps, si je faisais des études pour me cultiver et non trouver du boulot rapidement plus tard, je le saurais ...

Mais bon, je tiens mieux le choc depuis que je Po-si-tive.

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J'ai rediscuté avec un des mes nombreux chevaliers servants du passé hier, situé à Montpellier. Il est toujours organisé, et syndiqué, tandis que moi, bah je suis à la Rh d'un multinationale qui est en pleine fusion.
Et je me suis rendu compte qu'en effet, plus le temps passe et plus je suis obligée de me confronter à la réalité des choses. Je deviens libérale. Et j'ai plus rien à voir avec l'extrême gauche. Sauf peut-être une ou deux casquettes gavroche qui traînent sous mon lit, en souvenir...

Ca fait un choc, mais je ne peux décemment plus trop croire en la liberté, l'égalité et la fraternité dans le sens noble du terme.

La liberté, elle s'acquiert à la sueur de son front, on se doit d'avoir des devoirs avant d'obtenir des droits et je le pige de mieux en mieux jours après jours.

L'égalité, je n'y crois plus du tout. Il y a des gens très cons, qui ne méritent pas le social. Quitte à m'attirer les foudres de quelques lecteurs, j'en ai marre de voir des gens profiter du chômdu qui râlent, plutôt que de tenter de se confronter à la dure loi de la vie pour espérer plus. Ou alors, ils ont des troubles psychologiques et dans ce cas là, il faut mieux développer des aides médicales avant les aides monétaires. Parce qu'il y a un moment où la société dans laquelle tu évolues, soit tu acceptes d'être aidé, mais c'est pas à sens unique.
Ou alors, tu te casses en Jamaïque et tu pourras écouter Bob à fond en fumant des pétards sans m'énerver.

La fraternité ... Vaste mot, utopie impossible. Les gens sont intrinsèquement égoïstes, et peu aides les autres de façon gratuite. Pour preuve, je me suis faite charcuter samedi à donner mes plaquettes parce que les infirmières se sont rendues compte que j'avais des veines qui bougent. Des histoires de veines pas dynamiques ou je ne sais quoi ...
Elles s'y sont reprises trois fois de suite à tournicoter l'aiguille dans mon bras gauche, avant de me repiquer à droite. J'avais mal, mais mes dons de comédienne sont prépondérants, surtout face à la douleur.
Qui peut se targuer de faire cela ?

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Bref, loin de moi l'idée de dire que je suis meilleure que les autres, non, je ne pourrais jamais penser cela, car j'ai même autour de moi des gens étonnants d'intelligence et de culture qui me feront toujours fermer ma gueule.

C'est juste que parfois, je me demande si je suis celle qui fût auparavant...

Néanmoins je me rassure sur un point : Je reste toujours anarchiste devant l'Eternel; sauf que je respecte les religions, les gens de tous bords politique, et que je n'attends rien des autres ni de l'Etat pour une simple et unique raison: Le pouvoir de toujours être en capacité de dire " FUCK " sans me retrouver dans la merde le jour où j'aurai les couilles de partir vivre de mes écrits.