De la valeur de l'Ennui... [ Sex 'n'drugs 'n rock'n'roll]
Ma vie manque cruellement de piquant depuis que j'ai poussé mon GRAND coup de gueule devant l'éternel suite à ma Catharsis - connard de sale juif bourgeois soi-disant comédien - et si jamais le Mossad me poursuit, ça me fera une belle jambe.
Remarquez, allez savoir pourquoi, les meilleurs amants que j'ai eu dans ma vie sont feujs, donc si le Mossad veut ma peau, qu'il me baise avant.
Ca s'appelle ses dernières volontés, m'sieurs dames.
Si cet article est effacé par mon hébergeur, on aura la preuve éclatante du "qu'on pige pas mon humour limité" et que Dieudo il a raison : y a lobbying sionniste.
Donc ...
Donc, non, non, non, je ne raconterai pas les détails de ma life, le plus important à signaler c'est juste que je suis dépressioniste junky des prods-anxyos-coktail vodka obsédée sexuelle - mais en voie de rédemption.
Celle -ci passe par mon étalage grand public " it'skiss my life" après des années à jouer à cache cache sur le net à base de racontards anonymes de choses pas drôle à lire.
Bref, avoir une vie moins rock'n'roll, c'est chiant.
En ce moment, les gens m'ennuient, le monde m'ennuie, moi-même je m'ennuie...
C'est chiant l'ennui.
[ Ha bah tiens, ça me rappelle l'intro de ma pièce de théâtre tout ça ... ]
Se passe rien quand on se défonce plus la gueule. Se passe plus rien quand on tente d'arrêter de se détruire. Se passe plus rien quand on a fait le tri autour de soi. Ou alors que les autres autour de toi ont pris un autre chemin que le tien.
J'avais eu une discussion avec une amie qui me disait que l'amitié, en fait c'est comme si tu te trouvais dans un long corridor à marcher et tes amis, sont des portes. Certaines se sont ouvertes à un moment donné, certaines se refermeront, d'autres vont rester ouvertes pour toujours, et puis y a celles que tu n'as même pas envie de franchir...
C'est un peu ce qui est en train d'arriver en ce moment.
L'ennui suppure de toutes mes pores, je ne supporte plus grand chose, je ne veux voir personne. Je claque des portes, ou des portes claquent sous les courants d'airs. L'ennui c'est de la supputation sur je ne sais quoi, en soi. Sale pute.
C'est ça ...
Il se passe plus rien dans ma vie. Plus de sexe, plus de drogues, plus de rock'n'roll.
Alors, je me relis.
Oui ...
Je me relis.
Sur le net, sur des bouts de papiers retrouvés sous le lit, sur mon cher cahier d'écriture, partout. Je me relis. Et si j'avais les journaux intimes de mon adolescence, sûrement que je serais en train de rougir de honte.
Je remarque ma grammaire qui fait peur, ma syntaxe inexistante, mon style " à l'a peu près " mon égocentrisme latent, le mot bourgeois que je place partout, partout, partout.
Et je me dis que je fais que de la merde, mon Dieu.
Oui, de " l'à peu-près".
C'est ça mon style gonzo-littéraire " je me touche ".
Mais au moins, c'est mon " own style " bitches.
[ ... ]
Qu'on me hurle dans les oreilles Nathalie Sarraute et Marguerite Duras. Qu'on me fasse prendre des douches écossaises tout en me fouettant le derrière pour ressentir bordel. Qu'on me file un cocktail à base de LSD/vodka-coca.Qu'on me pousse les watts pendant qu'un jeune éphèbe me lèchera le minou.